samedi 31 août 2019

Grâce à ces lecteurs qui m'ont écrit.


Un livre c'est une longue lettre adressée à de lointains amis, imaginés ou inconnus pour la plupart, qui vous lisent sans que vous le sachiez pendant des jours sinon des mois et qui font ainsi revivre en eux votre livre et votre vie et celles de ceux qui les ont nourris. Grâce donc à mes lecteurs connus et inconnus qui louent et multiplient, sans toujours la reconnaître en eux, la Source, la Vie absolue qui ne cesse de se donner invisiblement à tous avec l'espérance d'être reconnue et aimée en chacun.




Pierre Mertens, écrivain, académicien. Premier lecteur en 1999 de L’Oeil joyau Carnets 1980-1985, un recueil de textes, augmentés ensuite pour Ad Imaginem Dei - L’oeuvre invisible

Cher Robert Empain, J’ai savouré ce voyage artistique ( et surtout qu’il s’agit d’une amorce à une série…) C’est de pèlerinage initiatique qu’il faudrait plutôt parler. En particulier sur les traces de Picasso à Antibes (A propos, aimez-vous de Staël?) Merci de tout cela, bien chaleureusement. Amitiés  Pierre Mertens. 1999 

 

Thierry Berlanda, philosophe, romancier 

Ad Imaginem Dei, de Robert Empain. Ce titre d’apparence canonique est celui d’un livre du peintre, penseur et poète Robert Empain. Cela dit, est-ce vraiment un livre ? Et est-il vraiment canonique ? Deux fois non. Ce recueil de pensées, d’aventures et de prières est plus grand qu’un livre, plus sauvage aussi. Il n’est pas un objet à classer sur un rayonnage de bibliothèque : il fait partie de nous, présent dans nos coeurs bien avant même qu’il n’ait été écrit. Pas un livre donc, mais une révélation. Pas une référence, mais un ami intime. Pas une thèse, mais un chant. Dans cette pérégrination tout autant rafraîchissante que brûlante (sa nouveauté nous brûle, à vrai dire, et sa brûlure nous renouvelle), nous suivons Robert Empain pas à pas, débonnaire, fervent, parfois en colère, mais d’abord et finalement scintillant de sa confiance en Dieu. Ici il visite Venise ou Florence, à contretemps des hordes de touristes, là l’Espagne, le sud de la France ou les Etats Unis ; chaque fois l’occasion de rencontres, agréables ou déchirantes, et d’études lumineuses, non seulement de peintres, (ses évocations de Picasso, de Dali, de Cézanne, de Matisse, entre vingt autres, sont inouïes), mais aussi d’écrivains, de sculpteurs (son Cellini est sublime) ou de philosophes (Jung notamment, si l’on veut bien admettre ce génie, injustement réprouvé, parmi les philosophes). Chaque fois, où qu’on le suive, où qu’il nous accompagne, Robert Empain agit et parle avec justesse, mais pas comme un sage en position de surplomb, jugeant et déjugeant, encapsulé dans ses certitudes, mais comme un homme parmi les autres, amoureux, enthousiaste, sagace comme pas deux, parfois frappé durement, mais se relevant toujours pour rendre grâce, sachant qu’il n’est pour rien dans le don qu’il reçoit, dans le don qu’il est, comme vous et moi, d’être miraculeusement vivant. Ce livre, d’une profondeur et d’une beauté de volcan, n’est pas encore publié. Or aucun véritable éditeur, s’il en reste, ne peut laisser filer un tel OVNI, ce chant d’amour, ce gisement d’intelligence pure, sans tenter avec lui une rencontre du troisième type. Nous n’aurons de cesse de favoriser cette rencontre. Et pas dans l’intérêt de Robert Empain, qui ne s’en soucie pas, mais dans celui de tous ses lecteurs potentiels : c’est-à-dire tout homme ayant un coeur, ce qui nous fait encore un assez grand nombre. » Thierry Berlanda.  Texte publié sur son site en 2014


*Ad imaginem Dei, premier tome, L'oeuvre Invisible, de Robert Empain, est une recension de ses rencontres, artistiques, intellectuelles, spirituelles ou simplement amicales ou amoureuses. 


Gabriel Arnou-Laujeac, romancier, mystique 

« Il y a de très belles fulgurances dans ce livre traversé, de part en part, par le souffle et la quête du Tout Autre. Félicitations. » Gabriel Arnou-Laujeac. 2014 


Hélène Maindron-Charlier, peintre d’icône 

« J’avais rendez-vous avec ce livre et je ne le savais pas. Je l’ai découvert par hasard et j’ai pressenti assez vite qu’à travers le voyage initiatique de l’auteur, qui a commencé bien avant la première page, il allait m’emmener dans un espace ouvert, sensible, créatif – un don que l’on reçoit avec gratitude. Dans un espace de vie bien ancré qui nous fait murmurer : c’est la vie ! Rien à voir avec la fatalité, mais avec le cri, la colère, le surgissement, la beauté, la gratitude. En le lisant, naturellement, j’ai griffonné des notes, fais des croquis. C’est aussi un livre que l’on prend à pleine mains avec des illustrations, de belles découvertes ou redécouvertes.” Hélène Maindron-Charlier. 2014 


Aude Fauconnier, jeune artiste 

« En commençant ce livre, j’ai entamé un voyage avec un poète. Un voyage particulier car il s’est révélé être un voyage intérieur. Et cela en compagnie de Robert qui nous partage ses réflexions, ses découvertes au travers de ses voyages avec ce petit quelque chose qui lui est propre…Non, je ne parle pas de sa touche d’humour mais son amour de la Vie. Au fil des pages, je me suis laissée transporter et guider en toute simplicité dans la mémoire de cet écrivain. Comme le voyageur sur sa route, je me suis sentie libre de continuer ma lecture ou tout simplement de l’arrêter un instant afin de revenir dans le temps de la réalité pour me questionner sur les différents sujets abordés dans le livre, entre autre concernant la place de l’artiste d’aujourd’hui. Un questionnement très parleur étant une jeune artiste. A la lecture, j’ai ressenti que j’étais face à une de ces oeuvres que nous cite Robert dans son livre. A savoir, une oeuvre qui se révèle à nous-mêmes lorsque nous prenons le temps de nous en imprégner. Il s’agit de moments précieux et très fort comme nous l’explique l‘auteur de son expérience face à la fresque de ‘La creazione di Eva’ découverte en entrant par hasard dans un Palais de Florence. Une rencontre qui ne l’a pas laissé insensible et ce même au travers du le temps. C’est là pour moi la richesse et l’aboutissement d’une oeuvre, elle a le don de laisser son empreinte sur celui qui la contemple quelque soit le nombre d’années écoulées. En plus de la lecture, j’ai trouvé intéressant que l’écrivain nous présente ses oeuvres au fil des pages. Elles nous invitent à prendre ce temps précieux de laisser mûrir les écrits en nous et en même temps d’aller à la rencontre de l’artiste qui se trouve derrière ce livre. Poète, écrivain, artiste,….. un troubadour ! C’est avec joie que je suivrai la route du poète pour lire (ou avoir cette étrange impression de l’entendre ?) raconter ses récits dans le tome à suivre. Il y a tant de choses qui méritent d’être vécues et qui attendent que nous venions à leur rencontre. Récemment, pour moi il s’agissait de la (re)lecture de ce livre où l’écriture y est telle une ode à la Vie. Alors en attendant de croiser la route de Robert dans le second tome, je poursuis mon propre chemin avec mon âme d’artiste et cette nécessité intérieure de contempler des oeuvres ou de les donner à voir. Si la route vous a mené jusqu’à la fin de ce texte, sachez qu’il n’y a pas de hasard. Cela signifie qu’il est temps pour vous aussi de commencer à lire ce binchois ! « Aude Fauconnier. 2014 



Jean Lavoué, poète, éditeur de poésie (au fil de la lecture)  «Je viens de télécharger Ad Imaginem Dei, votre ouvrage magnifiquement illustré… 

… Les cinquante premières pages me parlent et me touchent. Cette simplicité avec laquelle vous vous confiez, la liberté de ton, la qualité de l'écriture et la découverte pas à pas de cette grande sensibilité et culture artistiques qui sont les vôtres. J'aime en particulier ce passage sur le féminisme au sens de l'amour du Féminin... Mais tant d'autres choses aussi. … 


… Vous dire Robert que j'ai lu tout à l'heure ce dialogue avec Jung d'où est tiré le titre de votre ouvrage : magnifique ! J'aime la fulgurance des intuitions, la liberté de ton et cette force de l'Esprit, du Souffle, du Poème qui emporte tout ! Merci… Je poursuis ma lecture… 


… Je viens de terminer la lecture de votre ouvrage dans lequel j'avais pu me plonger trois heures d'affilée jeudi après-midi. C'est la force de l'expérience intérieure et de la foi bien sûr qui s'impose et à certains moments nous emporte vraiment vers ce royaume de confiance et de Présence auquel l'art nous introduit. Votre art, mais votre écriture aussi et l'enthousiasme qui la soulève... Merci de m'avoir ainsi initié un peu plus à la magie de la création picturale et à tout ce qui l'accompagne dans une existence comme la vôtre traversée d'éclats, de joie et de douleurs… Et toujours cette Vie, cet indicible, cet invisible sur la toile duquel se dévoile pas à pas l'oeuvre essentielle. … 

C’est bien cette affirmation de foi que je qualifierai de ‘johannique’ en m'appuyant sur votre référence à l'Apocalypse, que l'on ressent en vous lisant et en recevant votre témoignage. Oui, sans doute, l'oeuvre d'art est-elle une bonne médiatrice pour introduire à ce mystère de la Présence, mais encore faut-il accepter de se laisser guérir de nos aveuglements mondains et égotiques... Ouvrir les yeux : une voie toujours à dégager et à reprendre ! 

Merci en tous les cas de me faire découvrir tous ces artistes et votre propre oeuvre qui ont été et sont chemin vers cette manifestation de la Vie en son plus haut mystère… …. 


Bien sûr, vous pouvez reprendre, Robert, ce que je vous ai écrit en toute spontanéité et sincérité : sans doute pas suffisamment longuement au regard de la durable résonance de votre écriture entrecroisée de tableaux et de ce dévoilement du regard qu'opère votre généreuse et vigoureuse pédagogie ! » 

Jean Lavoué. 2015 


Françoise Chaulder, mère de famille 

«Un livre se lit et s’oublie parfois… Il se relit ensuite pour se souvenir des moindres détails. Le vôtre se parcourt au gré des pages, un chapitre chaque matin tel un livre précieux. On y découvre de bien belles choses : promenades, tableaux… On y rencontre de bien beaux personnages. Mais comment peut il en être autrement puisqu’il reflète votre douceur, votre plaisir de vivre… Je savais qu’en vous lisant sur votre blog, je devais posséder votre livre sur papier. Merci à vous, Robert, grâce à vous mon esprit vagabonde, mes yeux s’ouvrent de nouveau vers un monde plus beau. J’adore parcourir votre livre à n’importe quel moment de la journée. Il m’envoie à une « paix intérieure » Françoise Chaulder. 2015 


Olivier Mass, ingénieur et artiste à ses heures 

« Lors de notre dernière entrevue, je vous avais dit que je prendrais contact avec vous pendant la lecture de votre livre, afin d'échanger avec vous à son sujet. C'est une chose en cours en ce moment : je suis plongé dans Ad Imaginem Dei, à peu près à la moitié de l'ouvrage alors que votre récit nous emmène à la visite du musée Cézanne à Aix et que vous réfléchissez sur la démarche si personnelle et courageuse de ce peintre qui trace la route d'un nouveau regard sur le réel et sa représentation picturale. J'ai éprouvé dès maintenant, en cours de route, le besoin de vous contacter pour vous dire un peu ce que je ressens, avant même la fin du livre. En effet, il ne s'agit pas pour moi de faire un commentaire élogieux et amical au bout du parcours, car votre livre me touche d'une manière particulière à laquelle je souhaite répondre dès maintenant. L'idée qui me vient pour caractériser ce que je cherche à exprimer est une notion de globalité : je trouve que votre livre traduit de manière particulièrement juste la globalité d'une démarche : la vie sentimentale et professionnelle, l'expression vive, précise et inspirée d'une aspiration mystique très forte et très vivante, le cheminement d'une réflexion intellectuelle sur les valeurs et la société, une rumination approfondie sur une vocation artistique et les exigences de cette démarche en cohérence avec vos aspirations religieuses, intellectuelles et subjectives, et, pour finir, une iconographie représentant certaines de vos oeuvres personnelles ou celles d'autres artistes qui balisent votre cheminement et permettent d'en apercevoir les fruits. La globalité de ce parcours s'exprimant sur tous ces fronts sonne vrai et me touche, car elle couvre un certain nombre des thèmes qui ont également occupé mes pensées au cours de ma vie. Votre récit sonne vrai à mes oreilles, car par son ampleur il embrasse largement le réel de votre expérience et trouve place dans le réel de la mienne. Votre propos me paraît familier sur de nombreux points et pourtant à chaque fois quasiment, il est plus fort, plus brûlant que celui que j'aurais pu formuler. Votre amour mystique de la vie et du Christ, que je partage, bien que chez moi il soit plus modéré, plus raisonnable, voire somnolent. Votre recherche picturale logée au coeur de vos aspirations mystiques, de vos expériences oniriques, et de l'étude poussée des maîtres de la peinture et des théoriciens de cet art. J'ai un peu parcouru ce domaine en dilettante et pour moi dessiner et peindre est un plaisir "innocent" qui s'apparente simplement à la pratique d'une langue vivante d'un autre type qui nous met en relation avec la beauté du monde et des hommes. Je savoure vos analyses et vos commentaires d'oeuvres d'art pour leur pertinence et la compréhension de l'intérieur de l'oeuvre qu'elles révèlent. Voilà ce que voulais te dire dès maintenant. Sachez que quelque part en région parisienne un petit bonhomme fait un bout de chemin avec vous, le Robert d'aujourd'hui ou d'hier, un peu les deux probablement, et que cet amicale entraide de l'auteur vis à vis de son lecteur reproduit une fois de plus le miracle de la culture qui échappe aux limitations du temps et de l'espace. Merci bien ! A bientôt pour vous voir, et, de toute façon, pour vous lire. » … « Cher Robert, J'ai terminé votre livre dans l'élan d'une lecture captivante ! Je comprends que vous avez vécu ce qui ressemble à plusieurs vies et que votre vocation d'artiste s'est exprimée de nombreuses manières. Quel parcours riche et fécond ! J’ai hâte d'en parler avec vous au printemps prochain…» Olivier Maas. 2016 


Cristian Ronsmans, auteur et conférencier 

« Mon cher Robert, quand vous parlez de l'art contemporain et de ses agents, en mentionnant ces derniers vous mettez le doigt sur la plaie qui contamine l’art contemporain. Je ne suis pas sûr que votre texte ne puisse pas trouver d'écho auprès de créateurs contemporains, hors même du champ de la peinture — qu'Aude de Kerros pense morte et enterrée, ce qu'elle dénonce dans son ouvrage L’Art caché. Je dis cela parce qu'il est vrai que par l'action conjuguée d'investisseurs, d'agents, de galeristes, commanditaires et fumistes de l’A.C., et de haut vol ; vol dans son sens amphibologique, action qui fait un tort considérable à l'AC, il devient compliqué pour beaucoup de distinguer la supercherie, prenons Jef Koons par exemple et pas vraiment au hasard, et l'honnêteté intellectuelle a minima. Mais bien évidemment je vous rejoins dans votre analyse de l'art en cet extrait que je viens de lire (sur votre blog). Je vous rejoins tout en restant ouvert à la création contemporaine et en débusquant, traquant, combattant, tant que faire se peut, l'imposture qui tend à se généraliser. Pour des raisons évidentes. Je me suis permis de partager votre extrait sur mon mur. Ayant été un peu réducteur dans mon premier commentaire, je l'ai explicité. Bien à vous et au plaisir que j'aurai en me procurant votre livre que je lirai prochainement. » 


…. Ad Imaginem Dei L’oeuvre invisible, une expérience phénoménologique de l’art. « Quand je dis une phénoménologie de l’art je suis un peu réducteur, car il s’agit bien d’une phénoménologie de l’esprit dans l’art, à lui appliquée. L’auteur de ce livre, Robert Empain, semble, en effet, vouloir nous faire comprendre qu’il s’agit de faire remonter à la conscience ce qui est enfoui dans son au-delà, l’émotion vécue, par une praxis expérimentale vécue dans l’instant et dans sa manifestation. Autrement dit, c’est le sens de cette dernière qu’il faut pro-clamer, clamer devant, clamer à la présence de l’autre. Mais pas seulement. Car si, de fait on pro-clame l’émotion, il convient aussi de la transformer en connaissance. Ici l’Esprit entre en jeu et, en raison de la joie de porter haut et fort la connaissance et sa manifestation à la présence de l’autre, le spectateur, partenaire de cette dialectique, entre dans une sorte d’euphorie démonique, l’eudémonisme, la contemplation de la vérité, bien éloignée de la conception qu’en avait Nietzsche qui y voyait une sorte de béatitude pouvant engendrer un sentiment de bonheur, dont il n’est pas nécessaire de souligner l’impermanence. Ce bonheur là ne s’embarrasse pas de l’art et inversement ! »  Cristian Ronsmans. 2015 


Xavier Houben, architecte 

« Depuis quelques mois, voire une année entière, j’ai envie de vous dire à quel point votre livre m’a touché. Mes deux lectures ont transformé l’exemplaire que vous nous aviez donné en un merveilleux manuscrit chiffonné, sali et rempli de notes, de traces de crayon et de doigts. Ce livre m’a touché comme m’a touché la rencontre avec votre bonheur et votre générosité, à Saskia et à vous, lors de cette soirée où nous étions venus vous offrir un rosier et qui fut pour moi une véritable leçon de vie. Depuis ce jour, il me semble juste et indispensable de chercher sa voie avec beaucoup d’honnêteté et de bienveillance envers soi même. Je pense que la vie et le partage avec les autres personnes, avec les animaux et la nature, ne nous montrent leur merveilleuse beauté que lorsque nous nous autorisons à la voir. Cette voie, vous nous l’as montrée avec cette honnêteté et cette bienveillance que vous et Saskia personnifiez pour moi. Je vous suis reconnaissant de m’avoir montré qu’une certaine douceur, que certains doutes et questionnements sur la vie et la spiritualité, qu’une certaine fragilité peut-être, ne sont pas des choses que nous devons cacher aux autres. Les personnes bienveillantes nous en serons reconnaissantes, ce sont les personnes dont on se nourrit, et tant pis pour celles qui ont le besoin ou l’envie de nous blesser en passant par cette porte qu’on leur a ouverte. J’ai beaucoup d’admiration pour votre érudition. Votre livre était pour moi un énorme cadeau car vous y livrez votre personne, une mise à nu de vos pensées, de vos plaisirs et de vos questionnements, de votre histoire aussi, ce qui me permet de me nourrir et m’aide à me construire un peu plus. Le fait que certaines lignes soient très proches de mon histoire et de mon monde n’y est certainement pas étranger : -) Ces lignes ne sont pas aussi bien écrites que celle de votre ami Olivier, mais ce matin, je me suis dit qu’il était temps de vous envoyer quelques lignes pour vous remercier à ma manière un peu confuse. Je me réjouis de pouvoir continuer mon vol à travers cette vie, en me disant que vous pouvez à chaque moment apparaitre au hasard d’un coin de rue et je garde votre icône voilée comme un rappel pour moi à être et à rester vrai et généreux. à bientôt, avec beaucoup d’émotion, » Xavier Houben, 2016 


Dominique Lebel. romancière, historienne de l’art. 

Ad imaginem dei - L’oeuvre invisible, de Robert Empain. Une âme en voyage « L’oeuvre ne devient oeuvre qu’en oeuvrant en nous, par nous, là où elle s’accomplit et nous transfigure, nous rendant capable de ressembler à Dieu » Voilà, vous avez compris le titre. Ce livre est né des carnets d’un artiste, griffonnés pendant plusieurs années. Et c’est un livre magnifique. Je vous invite à suivre ma visite, parce que tout s’est passé pour moi exactement ainsi. J’ai suivi le guide– bon, par moments je ne l’ai plus écouté mais j’ai toujours été comme ça, incapable de trop de suite dans les idées. Je n’ai jamais suivi une visite en entier, un rien me distrait. Mais là, j’avais un guide très particulier –vous vous souvenez des piles Duracel et des petits lapins qui tapaient sur un tambour, à la télé ? C’est lui. Et ce n’est pas lui, parce qu’il est aussi peintre. Et il a une prose extraordinaire, donc il est aussi écrivain - ou poète, vous choisirez. Je l’ai suivi à Venise, à Florence, à Ostende, à Manhattan, à Aix en Provence, dans les musées. Je suis partie en avion vers Rome avec lui et nous avons regardé les sommets enneigés des Alpes et il m’a dit regardez bien par le hublot, on dirait d’énormes reptiles pétrifiés. Il m’a montré une chapelle peinte par Giotto, m’a entraînée dans les turbulences des couleurs et m’a dit vous voyez, là c’est un miracle. Il m’a montré les femmes nues de Picasso et m’a dit aussi ce que vous voyez là, ce sont des équations féminines non résolues, comme des bateaux en réparation. Il m’a montré les peintures si lisses de Dali et m’a dit sur ces tableaux-là, le peintre a envie de rire, il plonge dans les apparences pour les détruire, ça l’amuse. Il m’a emmenée vers le sourire du Kouros grec, qui n’a pas trop envie de sourire parce qu’il n’est qu’un homme de pierre et qu’il lui manque la vie, et il m’a montré aussi le drame dans le ciel, entre la lumière et l’ombre. Et puis j’ai vu au passage quelques femmes, et un couple extraordinaire et un directeur d’agence publicitaire –un peu de sa vie. Il m’a montré des phrases, « je ne cherche pas, je trouve » et celle-là, que je voudrais ne jamais oublier: « La vie est si simple en été ». Et puis il m’a raconté une histoire, qui est l’histoire de l’art , la vraie–c’est l’histoire d’un oeil, parce qu’à partir de la Renaissance, les peintres n’ont plus eu qu’un oeil, un oeil de verre qui les empêchait de voir. Ensuite ils ont retrouvé leurs deux yeux parce qu’ils ont commencé à piéger cet oeil qui ne voyait rien d’autre que la surface des choses, mais ce n’était pas assez. Il a fallu que l’un des deux yeux regarde à droite et l’autre à gauche et le troisième oeil est né, avec Picasso. Cet oeil-là voit ce qu’il y a à l’intérieur. A l’intérieur de l’écran. Mon guide m’a montré aussi ce qu’il était capable de faire, et je l’ai vu tracer un trait, le trait magique qui réconcilie le dedans et le dehors, vous savez, ce trait qui brise les vitres. Je l’ai vu aussi fabriquer du blanc, son blanc qu’il appelle le blanc camembert et ça m’a fait rire, de la part d’un publicitaire. Alors je dois le remercier –il faut toujours remercier le guide. Pas pour la visite de Venise, je trouve les Vierges à l’enfant espagnoles tellement plus belles et émouvantes que les italiennes. Pas non plus pour la visite de Florence, parce que je suis un peu comme Nina, moi aussi j’ai été happée par les vitrines des boutiques, qui sont fabuleuses là-bas. Non, je voudrais le remercier pour m’avoir cité cette phrase sublime de Fra Angelico, à laquelle je vais m’accrocher à partir d’aujourd’hui (une phrase pareille je vais vous dire, je ne vais pas la lâcher) : « L’obscurité du monde n’est qu’une ombre ». Et au moment de quitter mon guide, je l’ai bien regardé et j’ai repensé à cette parole de Picasso, qu’il m’avait répétée : « à quatorze ans je dessinais comme Raphaël, il m’aura fallu avoir quatre-vingts ans pour dessiner comme un enfant ». Et parce que j’espère très sincèrement que vous irez vous plonger vous aussi dans ce livre, je dois vous prévenir : il n’y a pas de plan de visite. Et n’en demandez pas au guide, il ne vous en donnera pas. Parce qu’il suit le plan originel, comme dans les salles des fac-similés égyptiens, il vous expliquera. Tous ces chapitres sont autant de fragments projetés sur un livre abstrait –abstrait au sens propre, c’est à dire détaché du monde des apparences C’est le livre d’une âme, si vous voulez tout savoir, mais d’une âme qui prend l’avion avec son patron pour aller demander de l’argent aux Américains, une âme qui s’enchante d’un beau paysage, une âme qui se fâche parce que le monde l’énerve, une âme qui tombe malade et qui rêve aussi. Qui rêve d’un art théophanique –auquel vous croirez ou pas, en tout cas, je vous promets une sacrée visite. » Dominique Lebel. 2017 


Marie Pairelle, secrétaire de mairie 

«J’ai enfin pris le temps de me plonger dans votre livre Ad Imaginem Dei - L'oeuvre invisible, acheté lors de votre exposition à Plaincourault, où j'étais venue peu avant vous déranger avec mes plans de géo-biologie…

Peu après, vous m’avez demandé si je comprenais votre cheminement à travers vos écrits. Oui, j'ai compris et j'ai aimé, et beaucoup aimé même. J'avais commencé à marquer les pages au crayon dès qu'un passage traduisait de belle façon mes pensées, ou m'interpelait, ou me touchait. Je me suis vite rendu compte qu'il y en avait beaucoup trop pour que je vous les cite tous. Je vais donc résumer mes commentaires. Je ne m'attendais pas à votre passé de publicitaire et j'ai adoré votre analyse, moi qui ait été trésorière de l'Association Nationale de Défense des Téléspectateurs lorsque la pub a commencé à couper les programmes dans les années 90… Vous m’avez un peu scotchée avec la cérémonie de messe. Afficher ainsi sa foi, Il fallait oser ! Les descriptions de tableaux m'ont non seulement intéressée mais ont grandement contribué à mon éducation... Et pas que ... " La Tentation de Saint Antoine" m'a éclairée pour mieux supporter des émotions à combattre et retrouver ma sérénité. Merci. Et tout cet amour ! Me voici rassurée sur la race humaine, encore merci. Lorsque j'ai un écrit important à rédiger, je choisis mon endroit, une feuille blanche et un crayon papier, et j'attends qu'on me souffle. Parfois je m'épate quand je me relis... au fond de moi que sais bien que si talent il y a, il ne vient pas vraiment de moi. Bien sincèrement » Marie Pairelle, 2017  


Un lecteur philosophe, dont ne j’ai pas retrouvé le nom   Le peintre et poète Robert Empain a construit ce récit à partir de ses carnets de voyages et de ses rencontres avec les oeuvres d’art. L'auteur de ce livre nous achemine au fil de ses voyages et de son travail d’artiste, vers une authentique et originale phénoménologie de l'art qui, fidèle à la méthode initiée par Husserl, consiste, de réduction en réduction, à aller à la chose même de l'art, à son phénomène, à son apparition. Il s’agit pour l’auteur, comme pour l’artiste potentiel et originel qu’est à ses yeux tout homme, de rencontrer les oeuvres en personne, et, ce faisant, de prouver en l’éprouvant ce que Wassily Kandinsky disait de l'oeuvre d’art, qu'elle est à la fois extérieure et intérieure, qu'elle obéit à une double nécessité, la première qui du dedans pousse l'artiste à créer, à se créer en créant, et la seconde qui s'imposant de l'oeuvre même conduit le faire même de l'art, l'art de faire. L'oeuvre d'art se montrant alors comme tout phénomène du monde selon un double mode d’apparaître : l’un au dehors, dans la réalité visible du monde, et l’autre au dedans, dans la réalité invisible de l’âme vivante. Ce récit, où se succèdent les récits de rencontres fondatrices et fulgurantes d'un jeune peintre avec les oeuvres d'art, témoigne de leur pouvoir de ressuscitation, de leur capacité d’éveil spirituel, mais alors et encore du pouvoir et de la fonction de l’imagination créatrice et visionnaire par laquelle l'oeuvre d'art vue et vécue devient une oeuvre vivante. L'auteur réaffirme alors la vocation perdue de l'art : par la rencontre vivante avec des oeuvres d'art véridiques, non seulement l'oeuvre reprend vie, mais chacun peut se rencontrer lui-même ressuscité, c'est-à-dire imaginer en lui l’Image de Dieu à laquelle il est fait et vers laquelle il peut s’élever. 2017



Camille Gloaguen, « humble lectrice » 

« Ce livre témoigne du monde des vivants à l'endroit où la barbarie nauséabonde actuelle attaque Dieu en oubliant sa bonté et sa générosité. Il n'existe plus de Père de nos jours, nous oublions les anciens et ce livre permet de les ressusciter par l'intermédiaire d'une écriture voluptueuse, douce et empreinte de magie. Il y aurait tant à dire et je ne suis qu'une pauvre petite lectrice ô combien humble. Pour moi ce livre permet de vivre cette dualité qui existe entre la connaissance, la soif d'apprendre et le sensoriel de la vie qui existe en chacun d'entre nous. Eros l'emporte sur Thanatos et Dieu merci ! Amen. » Camille Gloaguen. 2018 


Raymond Oillet, philosophe, auteur 

« J'ai lu avec plaisir la belle page que Thierry Berlanda a écrite pour présenter Ad Imaginem Dei : il vous compare à un volcan et non à l’ange boiteux que vous dites être… Et moi je vous vois comme un ‘phare’ mais c'est toujours en précisant ‘à qui sait voir’… Rappelez-vous Mallarmé qui parlait du 'troupeau ahuri des humains’… Mais je lis dans votre livre : « Les hommes sont des miracles qui s'ignorent tant qu'ils doutent de la source invisible qui les fonde, tant qu'il ne leur vient plus à l'esprit qu'ils sont eux-mêmes les preuves qu'ils cherchent éperdument au dehors, là où ne se trouvent plus que des traces éphémères de leurs vies. Ainsi, doutant, ignorant ou méprisant les pouvoirs qu'ils reçoivent du Vivant, ils les épuisent en conquêtes extérieures stériles où ils s'annulent les uns les autres. p.304 Et ceci un peu plus loin, sur Matisse, p.311: « L'émotion est ainsi le miracle qui meut simultanément, fait vibrer les couleurs de l'âme et les couleurs correspondantes du monde. Ce miracle, qui fait se rejoindre lumière de l'âme et lumière du monde, est semblable à celui qui met en résonances les sonorités de l'âme et celles du monde, ainsi que les saveurs, les senteurs et des élans du coeur. Toutes ces correspondances vibratoires étant celles du dedans et du dehors, de l'invisible et du visible, de l'âme et du monde, de l'Incréé et du créé, du Créateur et de sa créature, du Vivant et des vivants, de l'Amour et des aimés. Tous ces phénomènes se nomment encore des théophanies, à savoir des réalités divines manifestées dans le monde mais éprouvées dans l'invisibilité vivante de notre âme. OUI. La création, faudrait-il ajouter, me rend responsable de l'Amour. L'Amour inspire la Sagesse et réciproquement sans doute car sans discernement ni prudence, l'erreur et la passion nous emporteraient. Il n'y a pas UN ( seul ) mais bien création, Un en Deux, la créature (ou Fils) étant responsable du jeu ( je ). Et vous n'avez pas manqué cette vérité. Vous écrivez ‘miracle’, 'théophanie’, ‘résonance’, vous savez, j'ai même précisé 'résonance’ et non ‘ raisonnance’ ! L'Amour et pourquoi pas la Foi ; je ne répugne pas à ce mot, somme toute le sentiment intense et précis d'appartenir à un ordre divin, mais qui n'est pas mécanique, déterministe. Liberté et responsabilité sont liées. » Raymond Oillet. 2019 


Grâce à eux

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