Chers lecteurs, chers amis de ce blog,
J'ai la joie de vous annoncer la parution de Ad Imaginem Dei 1 L'oeuvre invisible qui est le premier Tome de ma longue histoire d’amour avec la Vie.
Issu de mes carnets de voyages et de mes notes d'atelier des années quatre-vingt, en partie reconstitués, complétés, modifiés quant aux noms des personnes et, dans cette édition numérique, abondamment illustré, ce récit suit la pérégrination du jeune époux dépité, du créatif choyé et du peintre inconnu que j'étais à l'époque, guidé par la seule maîtresse qu'un artiste doit écouter et épouser : sa Nécessité intérieure.
Maîtresse de notre vie, Dame Nécessité Intérieure nous connait mieux que nous-mêmes et, pour autant que nous écoutions sa voix, elle ne cesse de nous pousser à devenir celui que sommes en vérité, celui que nous avons à devenir de toute éternité mais que ne pouvons rencontrer que hors du monde, dans la Nuit noire - mais bientôt éblouie - de notre âme.
C'est ainsi que je quittai l’agitation des agences pour le silence de l’atelier, que je quittai les tournages et les salles de montages pour les rencontres intime avec les oeuvres et les artistes de tous les temps, que j'abandonnai l'excitation créative pour l'imagination active, les réunions stériles pour le combat spirituel, le dehors pour le dedans, le visible pour l’invisible, l’existence pour la Vie, les images falsifiées pour la seule véritable image, l'Image de Dieu, l'Image à laquelle nous sommes faits, l'Image vivante que nous avons à devenir, par vocation, par filiation. L'Image vivante que l'artiste, comme tout vivant, a pour mission de reconnaître et de ressusciter en lui !
Vous lirez ci dessous la première critique du premier lecteur de ce livre :
le philosophe, le romancier et l'ami Thierry Berlanda.
Grâce à lui
Merci de me faire part de vos critiques, questions et commentaires
et, si vous l'avez aimé, de faire lire ce livre autour de vous
Ce livre est disponible ici sur iTunes Store. |
A l’image de Dieu*
par Thierry Berlanda
Ce titre d’apparence canonique est celui d’un livre du peintre, penseur et poète Robert Empain. Cela dit, est-ce vraiment un livre ? Et est-il vraiment canonique ? Deux fois non. Ce recueil de pensées, d’aventures et de prières est plus grand qu’un livre, plus sauvage aussi. Il n’est pas un objet à classer sur un rayonnage de bibliothèque : il fait partie de nous, présent dans nos cœurs bien avant même qu’il n’ait été écrit. Pas un livre donc, mais une révélation. Pas une référence, mais un ami intime. Pas une thèse, mais un chant.
Dans cette pérégrination tout autant rafraîchissante que brûlante (sa nouveauté nous brûle, à vrai dire, et sa brûlure nous renouvelle), nous suivons Robert Empain pas à pas, débonnaire, fervent, parfois en colère, mais d’abord et finalement scintillant de sa confiance en Dieu. Ici il visite Venise ou Florence, à contretemps des hordes de touristes, là l’Espagne, le sud de la France ou les Etats-Unis ; chaque fois l’occasion de rencontres, agréables ou déchirantes, et d’études lumineuses, non seulement de peintres, (ses évocations de Picasso, de Dali, de Cézanne, de Matisse, entre vingt autres, sont inouïes), mais aussi d’écrivains, de sculpteurs (son Cellini est sublime) ou de philosophes (Jung notamment, si l’on veut bien admettre ce génie, injustement réprouvé, parmi les philosophes).
Chaque fois, où qu’on le suive, où qu’il nous accompagne, Robert Empain agit et parle avec justesse, mais pas comme un sage en position de surplomb, jugeant et déjugeant, encapsulé dans ses certitudes, mais comme un homme parmi les autres, amoureux, enthousiaste, sagace comme pas deux, parfois frappé durement, mais se relevant toujours pour rendre grâce, sachant qu’il n’est pour rien dans le don qu’il reçoit, dans le don qu’il est, comme vous et moi, d’être miraculeusement vivant.
Ce livre, d’une profondeur et d’une beauté de volcan, n’est pas encore publié. Or aucun véritable éditeur, s’il en reste, ne peut laisser filer un tel OVNI, chant d’amour et gisement d’intelligence pure, sans tenter avec lui une rencontre du troisième type. Nous n’aurons de cesse de favoriser cette rencontre. Et pas dans l’intérêt de Robert Empain, qui ne s’en soucie pas, mais dans celui de tous ses lecteurs potentiels : c’est-à-dire tout homme ayant un cœur, ce qui nous fait encore un assez grand nombre.
*Ad imaginem Dei, premier tome : L'oeuvre Invisible, de Robert Empain, est une recension de ses rencontres, artistiques, intellectuelles, spirituelles ou simplement amicales et/ou amoureuses.
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