jeudi 5 août 2021

La France s'est suicidée, les français sont vivants !

Grâce à vous les vivants

Aujourd'hui le Conseil constitutionnel de la République française a validé la loi dite du pass sanitaire, une loi contraire aux droits de l’homme, article 2, à la constitution française, article 55, au code civil, article 16, au code pénal, article 225, au code du travail, article 11.32, au code de santé publique, article R27.31, au code de déontologie médicale, article 36, au serment d’Hippocrate, à la loi du 13 Juillet 1983, à la loi nᵒ 2002-3032 appelée loi Kouchner, au Conseil de l’Europe, résolution 97 article 5, à la déclaration d’Helsinki de 1996, à la déclaration de Genève de 1948, à la déclaration de Nuremberg de 1945. Aujourd'hui la France s'est suicidée, la France est morte. Mais les français, les français valeureux, sont vivants et personne jamais ne fera d'eux des morts vivants, des esclaves, des robots,  des valets des puissants, des moutons pour l'abattoir ! Grâce à eux,  dans les  jours qui suivent. la France va ressusciter et avec elle de nombreux pays. 

Ce soir un texte de mes carnets de 1987 m'est revenu en mémoire. Ce texte je l'adressais à mes frères, à mes amis, les artistes et les poètes connus et inconnus, alors que je comprenais que l'art et les artistes étaient en train de mourir, empoisonnés par un virus semblable à celui que l'on a couronné roi aujourd'hui, le virus de l'argent, le virus de la mort, le virus de la haine, le virus du pouvoir, le virus de la soumission, le virus de la négation de l'humanité, le virus de ceux qui ne connaissent pas la Vie dont ils vivent et qui pour cette raison sont déjà morts et ne peuvent rien contre nous les vivants !   

   

"Laisser les morts enterrer les morts" Mt 8,22
           

Tenez vous éloignés des morts-vivants 

Vous qui savez regarder, vous qui vous réjouissez d’une fleur, d’un brin d’herbe, d’une tache de lumière sur un tronc d’arbre, d’un rire innocent, vous qu’un mot, un grain de voix, un silence, une caresse, une seconde d’amour, déchirent et comblent de joie. Vous les vivants, vous les artistes, vous les libres, vous les vrais, vous les deux fois nés, vous qui poursuivez dans vos cœurs voyants comme au dehors aveuglé l’œuvre du Créateur, ne serait-ce que le temps d’un souffle, le temps d’un désir ou celui d’un souhait ou d’une tentative, vous donc qui aimez votre vie et chaque vie, vous qui voyez en elles le Don du Vivant Amour, vous qui l’aimez Lui, l’Amant des vivants, vous tous mes amis, proches et lointains, de grâce craignez les haineux, évitez les semeurs de morts, les égareurs égarés qui prétendent vous guider, vous célébrer et qui ne cherchent qu’à vous vendre, à vous perdre, à vous duper pour se repaître de vos faibles lueurs. Vous tous mes frères vivants connus et inconnus ne surestimez pas vos forces, chantez, réjouissez-vous, priez pour eux, mais tenez vous éloignés des morts-vivants. 


Texte : Robert Empain. Carnet 1987. Extrait de AD Imaginem Dei 1 L'oeuvre invisible. Image : "Laisser les morts enterrer les morts" Mt 8,22. Assemblage avec Memling. Robert Empain. 2009